nos partenaires

La Région Auvergne-Rhône-Alpes   

Une convention lie les membres du Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes (Ardèche Drôme, Isère, Savoie, Haute Savoie, Ain, Auvergne-Estives et le SUACI) pour des actions mutualisées autour des interventions Régionales. Elle permet entre autres de travailler les orientations stratégiques et la mutualisation des interventions à l’échelle de la nouvelle Région. 

Nous agissons également au travers du Plan de sauvegarde du pastoralisme face à la prédation mis en place par la Région, ainsi que dans le cadre d’un programme de sensibilisation des usagers des espaces pastoraux aux relations avec les pratiques pastorales. 

Avec les services déconcentrés de l’Etat en Isère 

Nous avons un certain nombre d’actions en cours, qui visent à assurer la solidité des structures pastorales en Isère (Associations Foncières Pastorales, Groupements Pastoraux) et à prévenir d’éventuelles défaillances qui seraient préjudiciables pour les acteurs pastoraux. Techniquement, nous abordons les éléments aux conditions de gouvernance de ces structures, de l’emploi, du sanitaire au sein des élevages et avec la faune sauvage… 

Nous agissons également dans la mise en œuvre de certains dispositifs liés au plan loup, et depuis 2021, au travers d’analyses de vulnérabilité territoriales face à la prédation, qui visent à partager les enjeux territoriaux des pressions de prédation et de rechercher, avec les élus et les éleveurs des territoires engagés, des solutions stratégiques de préservation des activités d’élevage. 

Ces éléments peuvent faire l’objet de programmes de formation travaillés à minima avec les CFPPA de La Côte Saint André et de La Motte Servolex. 

L’Office Français de la Biodiversité (OFB) 

En lien avec l’Office Français de la Biodiversité, l’Association Française de Pastoralisme et la Fédération Nationale des Chasseurs, nous intervenons dans le cadre d’un Groupe Technique National Agrifaune. Nous travaillons sur des indicateurs partagés de biodiversité et d’évaluations de programmes à l’interface entre pratiques d’élevage et biodiversité, dont les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC). Nous avons également conduit une enquête visant à analyser les effets des MAEC Herbe 09 (avec plan de gestion) sur les habitats des galliformes de montagne. 

C’est également avec l’OFB que nous gérons une grande partie des accueils de demandes de constats de prédation.

La MSA des Alpes du Nord 

Avec la MSA des Alpes du Nord, nos partenariats sont prospectifs, ils nous permettent de travailler globalement sur la prévention des risques au travail, la formation des bergers et des employeurs, et d’approfondir la question du travail pour les employeurs et les salariés.

Le Parc National des Ecrins 

Entre Isère et Hautes-Alpes, le Parc National des Ecrins compte près de 40 % de sa surface en espace pastoral (pelouses, landes, melezins,…), représentant une large part du patrimoine naturel du massif. Le partenariat avec le PNE est l’un des premiers engagés par la FAI naissante dans l’objectif de valoriser dans les meilleures conditions de renouvellement les ressources naturelles spontanées des alpages et parcours, d’innover, d’adapter et de prendre en considération les enjeux particuliers de ces zones naturelles. 

Sur le terrain, le partage d’enjeux globaux ou localisés, de connaissances naturalistes parfois très détaillées est apprécié des éleveurs, élus et techniciens. Il est également indispensable à la contractualisation et au suivi-évaluation des MAEC. Dans le cadre du programme Alpages sentinelles, né dans les Ecrins, le regard territorial, méthodologique et scientifique du Parc National est primordial. 

Des diagnostics pastoraux sont réalisés chaque année à la demande du Parc National en zone cœur ou d’adhésion, avec un regard particulier sur les effets des changements climatiques et de la recherche, avec les éleveurs, les bergers et les élus locaux, de stratégies d’adaptation et de résilience. D’autres sujets, comme la prédation et la sensibilisation des publics mobilisent les équipes techniques du PNE et de la FAI.

Le PNR de Chartreuse et la Réserve des Hauts de Chartreuse 

Les alpages de Chartreuse ont la particularité d’une bonne productivité et ont un historique laitier encore très présent, même si seul l’alpage du Charmant-Som produit encore du lait sur la base du système traditionnel et transforme sur place avec vente directe. Ils permettent aux éleveurs locaux de nourrir leurs bêtes sur la saison estivale, et sur le flanc est du massif, ces mêmes éleveurs sont aussi viticulteurs. 

La Réserve Naturelle des Hauts de Chartreuse est également d’un très grand intérêt pastoral de par la surface importante et la qualité des ressources. Comme dans tous les espaces naturels protégés, la question du renouvellement de la biodiversité est stratégique et la connaissance environnementale que développe le Parc facilite les gestions pastorales. Le PNRC porte un Projet Pastoral Territorial et un Projet Agro-Environnemental et Climatique.

La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère (FDCI) 

Si la première partie de l’histoire de la relation entre la FAI et la FDCI a été basée sur la gestion de crise autour des dégâts de sangliers sur les espaces pastoraux, en 2008 un nouveau partenariat très structuré est né sur Belledonne (dans le cadre du programme Agrifaune) avec une entrée  sur les habitats de reproduction du tétras Lyre (coq des bouleaux ou coq de bruyère). En effet, ces derniers, ou plutôt ces dernières, affectionnent particulièrement au printemps les landes ouvertes -mais pas trop-, pour y élever leurs poussins. Tout réside dans le degré d’ouverture et la structure de paysage. Cette mosaïque a soudé les chasseurs, les éleveurs, les bergers et leurs techniciens autours de la gestion partagée et de la prise en considération d’intérêts réciproques, le partage de connaissance et d’informations. D’autres solidarités sont également nées depuis autour de la gestion à long terme des chantiers de débroussaillage, de la réalisation des tirs de défense et de protection des troupeaux contre la prédation des loups. Nous avons également partagé des ingénieries et des démarches relatives à la localisation des activités de chasse et de pastorale (présence des chiens de protection en particulier) avec des incidences sur les activités de pleine nature.  

Le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) de l’Isère 

Le CEN dispose d’une solide connaissance environnementale des espaces à enjeux particuliers. Sur les espaces pastoraux, il s’agit des zones humides. En Isère, le CEN apporte des connaissances environnementales relatives aux enjeux des zones humides et des tourbières, stratégiques pour les gestions pastorales, et de leurs devenir dans les perspectives de réchauffement climatique. Certains de ces travaux conduisent à des contractualisations de MAEC. 

La FAI est membre du Conseil d’administration du CEN Isère. 

Le Département de l’Isère 

Pilier de nos actions de terrain, la convention d’accompagnement avec le Conseil Départemental est orientée historiquement vers l’accompagnement technique des structures pastorales collectives et l’intégration des enjeux environnementaux dans les gestions pastorales, ou inversement, de l’appui permis par les présences pastorales dans la gestion de sites naturels. Depuis 2011 le département a soutenu la FAI dans la mise en place d’une filière centrée sur les agneaux d’alpage (en lien avec la Chambre d’Agriculture). Cette convention permet à l’équipe technique d’intervenir en conseil et médiation auprès des éleveurs et des élus des communes de montagne ou pastorales. Depuis 2019 un nouvel axe de travail a été ouvert sur la médiation territoriale en matière de sports de pleine nature, et a fait aboutir une signalétique pastorale et la localisation des espaces pastoraux à l’attention des usagers. 

L’autre dimension pour le Département est celle de propriétaire foncier. En effet, au travers de la taxe d’aménagement, le Département est devenu propriétaire de vastes ensembles dont certains sont pastoraux (Hauts Plateaux du Vercors par exemple). Dans ce cas, il agit en gestionnaire et la FAI intervient à ses côtés, aussi dans des démarches expérimentales sur la relation pastoralisme et biodiversité. 

Le Massif des Alpes 

Les conventions interrégionales de massif (CIMA) ont été élaborées, parallèlement aux contrats de projets Etat-Région, pour répondre à une demande forte des élus de la montagne soucieux de voir se développer des politiques de massif. Le massif des Alpes résulte de la fusion des deux massifs des Alpes du sud et du nord institués en 1985 par la loi montagne. L’objectif principal de la convention est de permettre la meilleure valorisation possible des atouts des territoires de montagne. En 2020, un PSEM est engagé à l’échelle des Alpes et donne davantage d’ambitions aux actions partagées avec les services pastoraux de la Savoie, Haute-Savoie, Isère, Drome et le CERPAM pour la partie des Alpes en Sud PACA.

La Ville de Grenoble et Grenoble Alpes Métropole 

Avec la Ville de Grenoble et Grenoble Alpes Métropole, des partenariats se consolident autour du festival Pastoralismes et Grands Espaces et du Ciné Montagne et de la sensibilisation des publics utilisateurs des espaces pastoraux. Avec Grenoble élue Capitale Verte Européenne, l’année 2022 sera un nouvel acte de ce partenariat.

L’Office National des Forêts (ONF) 

L’ONF est gestionnaire des forêts Domaniales pour le compte de l’Etat et des forêts communales bénéficiant du Régime forestier. L’ONF peut aussi être gestionnaire de site ENS ou de Réserves Naturelles. Ces propriétés, boisées ou non, peuvent porter des ressources et être pâturées par des troupeaux domestiques. Dans ce cas, des locations interviennent et des partenariats techniques pour l’évolution ou la mise en œuvre des activités pastorales s’engagent, parfois dans le cadre de prestations de service.  

Également, des équipements peuvent être partagés entre usages forestiers et pastoraux, comme des lieux de stockage, des pistes et voies d’accès aux espaces pastoraux…  

Enfin, forestiers et bergers partagent la saisonnalité des métiers, le savoir-faire et le savoir-être montagnards et peuvent passer d’un métier à l’autre au fil des saisons… 

Le PNR du Vercors et la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors 

Le Vercors est un haut lieu de transhumance entre Isère et Drôme. “Les missions principales du Parc naturel régional sont : préserver et valoriser les milieux naturels, accompagner le développement durable de son territoire dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de la culture, de l’énergie, la mobilité, l’urbanisme… et bien d’autres choses encore”. Ensemble dans lequel s’inscrit la Fédération des Alpages, particulièrement sur la médiation et sensibilisation, les expérimentation en matière de concertation et de prévention des prédations, le partage des ressources entre les usagers… Le territoire du Parc compte deux alpages suivis dans le cadre du Réseau Alpin des Alpages sentinelles, en réseau avec les données climatiques collectées par le Parc. Le PNRV est également gestionnaire de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors (la plus grande de France métropolitaine, 17 000Ha), comprenant pour sa grande majorité de vastes ensembles pastoraux, pâturés par des troupeaux de brebis, vaches génisses et veaux, et de chevaux. 

Le Directeur de la Fédération des Alpages est membre du Conseil Scientifique du Parc. 

Depuis 2019, le PNRV mandate les services pastoraux de Drôme et d’Isère pour réaliser des diagnostics pastoraux à l’échelle de la Réserve, en vue de définir une stratégie pastorale à long terme. La question de la résilience des milieux et des activités est ici aussi très forte sur ces espaces aux sols de très faible profondeur. 

Le PNRV porte un Projet Pastoral Territorial et un Projet Agro-Environnemental et Climatique.

Espace Belledonne 

Association de préfiguration de Parc Naturel Régional, l’Espace Belledonne a beaucoup œuvré pour faire un territoire à l’échelle du massif. Les espaces pastoraux, sorte “d’épine dorsale” du massif se sont avérés, avec leurs enjeux bien particuliers, être un des leviers de rassemblement entre les versants. Les habitants, attirés par les vallées et des mouvements pendulaires, avaient en effet perdu l’habitude de faire des choses ensembles. Ainsi un projet de territoire se construit autours des acteurs locaux, rassemblant les éleveurs, les élus locaux, les propriétaires fonciers et les acteurs économiques. 

Les alpages et les zones intermédiaires qui caractérisent le massif ont engagé la FAI dans des partenariats expérimentaux, faisant naître des stratégies de gestion partagée des ressources et des espaces, dans lesquels la FAI a appris à travailler avec la Fédération des Chasseurs de l’Isère et aux côtés de l’Espace Belledonne, en se saisissant des galliformes de montagne. Également, le portage de programme LEADER par l’Espace Belledonne a ouvert la FAI à des innovations en matière de sensibilisation et de médiation, avec un sentier des bergers (devenu le GR 738 depuis) et des programmes d’animation pour faire connaître les réalités des éleveurs et des bergers. Ce programme a également permis de faire naître les premières innovations relatives à Maploup. 

L’Espace Belledonne porte un Projet Pastoral Territorial et un Projet Agro-Environnemental et Climatique.

X
Préférences de confidentialité
Lorsque vous visitez notre site Web, il peut stocker des informations via votre navigateur à partir de services spécifiques, généralement sous forme de cookies. Ici, vous pouvez modifier vos préférences de confidentialité. Veuillez noter que le blocage de certains types de cookies peut avoir un impact sur votre expérience sur notre site Web et les services que nous proposons.